Plus de la moitié des femmes qui luttent contre les symptômes de la ménopause auraient moins d’opportunités au travail. C’est le résultat d’une étude de Securex sortie dans De Morgen. A partir de 50 ans environ, le corps des femmes est soumis à de lourds changements : insomnies, bouffées de chaleur, difficultés de concentration, maux de tête, douleurs articulaires.
Pour 50% des femmes interrogées, cela les gêne au travail. Elles ont besoin de plus de temps pour récupérer et si elles ne le prennent pas, elles sont plus sujettes aux problèmes de santé mentale. Cette transition dans la vie de toutes les femmes reste pourtant taboue. Ne pas en parler, cela ne fait qu’empirer le sentiment de mal-être, avertit une psychologue de Securex. D’autant que beaucoup d’entre elles ignorent qu’elles sont en ménopause, et prennent des somnifères ou des antidépresseurs, provoquant davantage de jours d’absence.
Résultat : il arrive encore souvent que ce tabou signe le début de la fin d’une carrière, alors que, comme l’explique un professeur de l’UGent, des traitements hormonaux existent pour gérer les symptômes. Selon Securex, les femmes ménopausées qui parviennent à traiter leurs symptômes réussissent même mieux que n’importe quel autre groupe de travailleurs, y compris les jeunes hommes. Elles sont moins distraites, plus expérimentées, davantage appréciées, et souvent vues comme facteur de cohésion au sein des entreprises. Une étude à lire aussi dans Le Soir.