L’image proposée par la presse est assez particulière : après 10 ans de pontificat, le pape François peut être comparé à un équilibriste contraint à mille gesticulations pour ne pas trébucher. A lire la presse, la tâche qu’il s’est assignée, à savoir lancer la réforme de l’Eglise, semble très loin d’être achevée.
Que retenir des 10 ans de pontificat du Pape François, demande La Libre.
Dès son élection, l’homme a surpris. Personne n’avait misé sur lui parmi les papabile.
Personne ne s’attendait à ce que Jorge Bergoglio ne retourne les cardinaux en 3 minutes (c’est le titre de l’article.) Et personne, écrit encore La Libre, n’est parvenu à prononcer correctement son nom avant un moment.
C’est – estime La libre – un Pape qui questionne.
A sa gauche, certains regrettent qu’il n’ait pas suffisamment bousculé la doctrine.
A sa droite, certains redoutent qu’il relativise le dogme.
Pour autant, ce n’est pas en ces termes qu’il faut lire ce pontificat. Le Pape François est d’abord un pape de rupture. Rupture par rapport à ses prédécesseurs. Eux, Jean Pol II et Benoit XVI ont essentiellement voulu affirmer les catholiques dans leur foi. Lui, François cherche plutôt à les bousculer. A ouvrir les fenêtres de l’Eglise.
Dès le départ, François a hérité d’une Eglise en mauvais état, minée autant par des affaires que par le délabrement moral. Au vu de ce passif, ce Pape aurait pu camper sur le dogme. Se retrancher derrière l’Eglise éternelle. Il a choisi de se relever les manches – estime Le Soir et –, a lancé une réforme de la Curie et s’est donné les moyens de son action.
Les réformes pour autant n’avancent pas vite. A la manière du tango argentin, ce pape avance d’un pas et recule de deux. Puis en fait 3 en avant. Il progresse mais par millimètre.
Ce qui peut se comprendre, écrit le Soir, il doit jongler entre une Europe largement sécularisée et qui exige des gages de modernité – sur le célibat de prêtres, sur le mariage homosexuel ; de l’autre, il lui faut trouver de nouvelles énergies, de nouveaux moteurs. Notons souligne Le Soir que c’est sous son pontificat qu’enfin la lutte contre la pédocriminalité dans l’Eglise a véritablement débuté.
En somme, c’est à l’ampleur de la tâche – abyssale – qu’il faut juger l’homme.
Comment faire (encore) de l’agriculture en Flandre ?
Après l’accord azote, que peut-on encore faire pousser au nord du pays ? L’inquiétude se fait sentir auprès des agriculteurs qui témoignent dans la presse.
Aujourd’hui, l’objectif d’une exploitation sera de diminuer la quantité d’azote qu’elle produit. Mais demain, que sera l’exigence ? Moins de fumier ? Moins d’engrais artificiel ?
Le problème, identifié par De Standaard, c’est que les agriculteurs ont droit à la sécurité et à une vision. Aujourd’hui, le monde politique saucissonne les problèmes pour essayer de les résoudre un par un. Politiquement, cela se comprend, mais pour ceux qui produisent le plus important de ce que nous consommons – la nourriture, donc, ce n’est pas une méthode acceptable.
Au-delà d’ailleurs de l’avis ou de l’opinion des agriculteurs, et c’est la conclusion du Standaard, si l’on garde en tête les futures réalités – environnementales et climatiques – aborder séparément les questions liées à l’agriculture de demain n’est probablement pas la méthode la plus efficace.