Belgique
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À l’occasion des funérailles de la reine Elizabeth II, la presse se couvre une fois encore de portraits de la reine décédée.
" Funérailles du siècle " (Het Laatste Nieuws), " l’ultime adieu à la reine Elizabeth II" (La Libre), " le monde entier réuni en mémoire d’Elizabeth II " (Le Figaro), la presse déroule les grands titres pour ces funérailles où l’histoire s’écrit sous nos yeux.
Côté britannique, ce sont d’abord les remerciements du roi Charles III qui font les titres " Thank you for your kindness " suivi de nombreux portraits d’Elizabeth, portrait que The Times accompagne d’une citation de la reine : " chaque jour est un nouveau départ. "
Pourquoi la monarchie institutionnelle recueille-t-elle encore la faveur ? Sans doute écrit Jean De Munck, auteur de cette colonne d’opinion, parce qu’une monarchie parvient à maintenir la permanence, la continuité et la légitimité des institutions, là où a démocratie précipite ses acteurs dans le tumulte de la politique…
Ce mot " légitimité", il se retrouve aussi avancé comme explication, en une du New York Times. " La Reine avait ce qui fait défaut à Poutine. " A savoir cette légitimité que le russe a définitivement perdue, une qualité mystique quasi vitale pour un dirigeant.
Ou chercher les amis de Sa Majesté, se demande Le Figaro. Rien de très difficile, il vous suffira ce matin d’observer qui aura fait le déplacement, à Londres, qui surtout, aura été invité.
Iranien, coréen du Nord ont été invités à prendre part à la cérémonie. Le Chinois Xi Jinping sera représenté à un haut niveau. Pas Vladimir Poutine. Lui n’a reçu aucune invitation et se trouve relégué au rang des parias, de l’acabit des talibans afghans du boucher syrien Bachar AL Assad ou de la Junte birmane.
Pour la dernière fois, Elizabeth tiendra en respect les adversaires des valeurs démocratiques, du pluralisme et de paix. A ce titre, même si l’on juge archaïque cette monarchie britannique, elle est plus qu’un objet de curiosité. C’est un thermomètre très indicatif des relations internationales.
64% ont peur de ne pas arriver à payer. 78% font déjà des économies d’énergie. 71% font moins de dépenses de loisirs. Le Soir se couvre de chiffres pour évoquer l’inquiétude du moment : la facture d’énergie.
En parallèle de ce sondage ipsos, le quotidien se penche sur quelques-uns des concepts très à la mode à l’approche de l’automne et de l’hiver… Sobriété, efficacité énergétique voire décroissance.
Reste de ce sondage, une statistique peu favorable aux autorités. Pour la majorité des sondés, les mesures et les aides sont jugés insuffisantes. L’opinion a été sondée avant l’annonce des mesures de la fin de semaine. Mais à lire La Libre, rien n’atteste que cela ait pu changer l’opinion.
Il a fallu qu’on relise 10 fois les notifications qui ont suivi l’accord – tardif — avant de se faire une opinion… C’est plutôt mitigé. Oui, il y a un accord. Mais non, il n’y aura pas de miracle. (On ne pensait pas vraiment qu’il y en ait un…) et non, il n’y a pas eu de réelle concertation avec les Régions.
La Vivaldi a fait un pas. C’est au tour des régions d’avancer.
Après, conclut La Libre, il restera des kilomètres à parcourir.
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