Longue liste d’évènements qui – une fois de plus – font craindre l’embrassement du Proche Orient. Des violences, d’abord, à Jérusalem : "des attaques palestiniennes ont fait 7 morts et deux blessés, un raid, mené en Cisjordanie a fait lui, 10 morts." (Le Soir) The New York Times l’écrit : "l’année écoulée a été la plus meurtrière pour les Palestiniens de Cisjordanie, depuis plus d’une décennie et demie."
Les appels au calme sont venus de plusieurs capitales. Des Etats unis, de France, de Russie, même. De Morgen le souligne, pourtant : rares sont les dirigeants internationaux qui indiquent comment ils entendent promouvoir ce calme et cette paix qu’ils appellent de leurs vœux.
Surtout, le quotidien insiste sur les manifestations qui se tiennent là-bas depuis quatre semaines.
Pour dénoncer ce gouvernement et la politique d’extrême droite qu’il entend mener, ainsi que la réforme judiciaire envisagée en vue de limiter les pouvoirs de la Cour Suprême.
Même si le week-end a été marqué par une diminution des manifestants, ce sont désormais des groupes assez différents qui font entendre leur voix : des juifs orthodoxes ont rejoint les mécontents. Des avocats, des juges, aussi et même quelques économistes ou patrons de la tech, préoccupés par la tournure que prennent les évènements politiques.