Bien plus qu’une "simple" réforme judiciaire, le processus en cours est véritablement de nature – écrit De Morgen – à mettre en danger la survie d’Israël en tant qu’Etat constitutionnel démocratique.
L’Avenir tente d’établir un parallèle entre la colère qui s’exprime contre le Président français Emmanuel Macron et celle qu’affronte le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Sur le fond, rien de commun, reconnaît le quotidien. Mais en termes de conséquence, les deux affrontent un risque d’embrassement social lié à leur politique.
On ajoutera bien que le Président français ne fait "que" adapter l’âge de la retraite là où le Premier ministre israélien touche, lui, à la structure de son Etat.
La Libre le souligne : pour mener à bien une telle réforme, il faut bien plus qu’une majorité simple au parlement. C’est un consensus apaisé au niveau national qu’il faudrait pour pouvoir réévaluer sereinement les relations entre les pouvoirs – si tant est qu’on juge cela nécessaire. Consensus d’autant plus essentiel que l’un des principaux promoteurs de la réforme, Benjamin Netanyahou est actuellement jugé pour fait de corruption. De fraude et d’abus de confiance.