Les États-Unis demandent au Mexique l’extradition du fils du "Chapo" Guzman
Justice
Les États-Unis ont formellement demandé au Mexique l'extradition du fils du narcotrafiquant Joaquin "El Chapo" Guzman,...
Belgique
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De guerre il en est vraiment question. Puisque la police n’arrive pas à lutter contre le trafic de drogue à Anvers, appelons l’armée ! C’est ce que réclame le bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever. Une idée vite balayée. Les militaires ne seraient d’aucune utilité, "n’ayant pas de pouvoir de police, et peu de facultés d’enquêteurs", rappelle L’Avenir.
"Face à l’escalade de violence des gangs à Anvers, il n’y a pas trente-six solutions", pour La Libre. "Les autorités judiciaires du pays le réclament depuis des années : il faut donner aux forces de police les moyens de combattre, en recrutant massivement des enquêteurs, en leur offrant le matériel nécessaire. Pour saisir toujours plus de drogue, pour casser les chaînes d’approvisionnement, pour multiplier et multiplier encore le contrôle des containers et du personnel du port, pour pourchasser les barons de la drogue là où ils se terrent, à Dubaï ou ailleurs. C’est comme cela, et en décourageant dans le même temps les consommateurs qui portent aussi leur part de responsabilité, que l’on parviendra à tarir chez nous la source de leurs revenus colossaux.
On a vu avec le décryptage du système de messagerie Sky ECC que la Belgique pouvait gagner des batailles contre les cartels de la drogue. Il lui reste à gagner la guerre. Mais nul besoin de l’armée pour cela."
Si La Libre évoque la responsabilité des consommateurs, L’Avenir développe un tout autre point de vue.
160 tonnes : c’est la saisie réalisée dans les ports d’Anvers et Rotterdam l’an dernier. "160 tonnes de cocaïne, qui se consomme au gramme, cela représente combien de prises, dans combien de narines ? Nous devons, avant tout, nous interroger sur l’ampleur d’une consommation qui touche autant de citoyens à l’échelle de l’Europe. L’usage de stupéfiants est un défi de société, comme l’est l’alcool, que ne pourra résoudre une obsession de répression. La prohibition aux États-Unis a démontré que l’interdit est le moteur des réseaux du crime, et la lutte contre la drogue qui a suivi se montre aussi vaine, destructrice. Un pays comme le Portugal, qui a totalement dépénalisé la consommation individuelle de l’ensemble des drogues, obtient de meilleurs résultats. Mais il faut oser une autre pensée."
Ryanair quitte l’aéroport de Zaventem, après que celui-ci a décidé de taxer, à raison de 10 euros, les vols de moins de 500 km. Histoire d’encourager les autres moyens de transport, plus respectueux de l’environnement pour de si petites distances. 59 emplois sont menacés.
Michael O’Leary, le patron de Ryanair, avait prévenu : si la taxe est maintenue, Ryanair quittera l’aéroport. Et il a donc mis sa menace à exécution, dit De Morgen. Lui qui a réussi jusqu’à présent à faire jouer la concurrence entre les aéroports européens, et à manipuler à sa guise les gouvernements. Il suffit de voir à Charleroi, écrit l’éditorialiste du Morgen. Ryanair y exploite 15 avions, pour presque rien, grâce au soutien généreux du gouvernement wallon.
"Pendant ce temps, O’Leary réduit les salaires des pilotes, le personnel de cabine est soumis à des cadences infernales et Ryanair piétine le droit du travail belge." Mais son modèle économique est sous pression. Qu’on le veuille ou non, l’ère du tout à l’avion est définitivement révolue, estime De Morgen. L’union européenne aussi se mobilise pour que le secteur paye davantage pour l’empreinte carbone qu’il génère. L’époque où l’on prenait l’avion pour Barcelone pour 20 euros semble bel et bien derrière nous.
A Liège aussi, il y a des craintes pour l’emploi. Mais pour d’autres raisons. L’aéroport a un nouveau permis d’environnement. Il serait trop restrictif pour certains, qui y voient une menace pour l’emploi, dans une région qui en manque cruellement.
Mais L’Echo le rappelle : "un développement économique, tout positif soit-il pour ses retombées, ne peut ignorer les dommages collatéraux qu’il cause, les fameuses externalités. C’est vrai pour les aéroports, c’est vrai pour toute activité économique.
Il en va d’abord de la viabilité du projet lui-même : un développement non maîtrisé ne pourra que subir des pressions insoutenables sur son business, voire, à terme, un risque d’arrêt pur et simple.
Il en va aussi de l’adhésion d’une ville, d’une région, d’un pays autour de son avenir. Une adhésion sur laquelle pèse toujours plus le risque de délitement. Un risque que le politique, tiraillé par ses extrêmes, ne peut plus se permettre de prendre."
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