La revue de presse : on n’avance pas sur les pensions

C’est le résultat d’une étude présentée dans De Morgen et dans l’Echo. Selon l’économiste en charge de cette étude, l’augmentation des prix n’aurait même eu aucune influence sur les travaux de rénovation.

On aurait pu s’attendre au contraire vu la rentabilité qu’offre une maison rénovée, mais plusieurs problèmes sont pointés dans la presse : cela coûte encore trop cher, lit-on dans De Morgen. D’après le chercheur interrogé dans le journal flamand, pour la rénovation d’une maison des années 60, la facture peut s’élever à 100.000 euros, alors que la subvention du gouvernement ne s’élèvera qu’à 10.000 euros.

Malgré les nombreuses aides et subventions, ce n’est donc toujours pas assez, peut-on lire dans l’Echo, la moitié des propriétaires n’ont pas les ressources pour rénover. Mais il y a aussi les problèmes d’approvisionnement et l’incertitude concernant les futurs prix de l’énergie, ou le fait que certains propriétaires ne voient tout simplement pas l’intérêt parce qu’ils pensent leur logement déjà peu énergivore.

Karine Lalieux a présenté son projet pour la réforme des pensions mais il ne séduit pas tout le monde. Une proposition en particulier de la ministre des Pensions fait la une des journaux : taxer les sociétés ayant trop peu de travailleurs de plus de 60 ans. En contrepartie, la ministre propose d’assouplir les conditions d’accès à la pension anticipée, précise La Libre, et supprimer la condition d’âge, pour ne garder que la durée de carrière, soit 42 ans.

Proposition balayée par les organisations patronales, par le CD&V et la N-VA, citent La Libre et l’Echo. Pour un professeur interrogé dans l’Echo, le gouvernement fuit les problèmes avec ces propositions, en élaborant des mesures à géométrie variable pour plaire à tel ou tel parti, alors que, selon lui, il faudrait revoir tout le système en profondeur.
 

Les usagers de la SNCB en ont marre, et ils le font savoir. C’est la une de Sudinfo, qui a transmis les nombreuses remarques des navetteurs à la SNCB : trains en retard ou supprimés, manque de places… La SNCB se justifie : moins de la moitié de ces problèmes sont de sa faute. Et pour ceux qui lui incombent, elle rappelle qu’il faut tenir en compte la pénurie de personnel et les incidents causés par du matériel vieillissant.

Le point positif, c’est qu’un grand lifting des gares belges est prévu d’ici 2032, comme nous le rappelle la une de l’Avenir. Au total, 44 milliards investis dans le rail les dix prochaines années, dont près de 2 milliards rien que pour les gares selon le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet.

Pas de projets pharaoniques comme la gare des Guillemins ou celle de Mons, mais des améliorations pour le quotidien des usagers : plus d’automates, des gares qui se ressemblent en mode copier-coller pour une économie d'échelle ou encore des gares de bus installées à proximité des trains, comme ce sera bientôt le cas à la gare de Namur.