La revue de presse : pétrole russe, nucléaire belge et colère iranienne

A ce sujet, la Belgique devra très probablement prendre une décision au sujet de ces centrales nucléaires. Il y a, un peu de confusion, à comparer les titres : Le Soir évoque une prolongation pour passer l’hiver 2025. L’Echo identifie les centrales de Doel 1, 2 et Tihange1 quand De Standaard lui parle plutôt d’une piste concernant Doel 3 et Tihange 4.

Ce qui est sûr, c’est que l’hiver en cours ne devrait pas connaître de problème d’approvisionnement électrique, écrit De Standaard, de même, que les hivers 2023-2024 et 2024-2025. Le problème identifié concerne donc essentiellement l’hiver 2025/26 pour lequel une source de production d’électricité doit être trouvée. Soit le maintien, soit la prolongation, soit, explique encore L’Echo, une baisse de consommation de combustible pendant l’été pour permettre une utilisation prolongée de certains réacteurs.

Une piste pourrait être la construction d’une nouvelle centrale à Tessenderlo, explique L’Echo. L’option de centrale au gaz semble provisoirement écartée.

A lire tous ces articles, on comprend que des décisions doivent être prises.
On comprend aussi que le monde politique entend nous faire comprendre qu’il y travaille.

C’est une formule écrite par Le Monde.

Face aux courages des protestataires iraniens, la répression est impuissante. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’elle soit faible ou indolore.

La Libre cite le chiffre avancé par Iran Human Right : depuis le début de l’année 2022, plus de 500 condamnations à mort ont été prononcées.

On a compris à travers les analyses de la presse écrite que la dissolution (éventuelle) de la police des mœurs ne changera pas grand-chose. Mais, – et c’est plus important, peut-être, Le Soir insiste ce matin : "On ne discerne pas au sein du régime des lignes de fractures qui pourraient se révéler fatales. Les courageux contestataires n’ont pas gagné la partie en Iran."
Voyez le slogan des manifestants : "Femme, Vie Liberté." C’est là le reflet d’une exigence de changement structurel, estime Le Monde. "Si le peuple iranien devait répondre significativement à la grève annoncée, la crise de régime qui couve depuis des semaines serait alors manifeste."

Accord là-dessus a été enregistré au niveau de l’Union Européenne, du G7 et de l’Australie. Le baril russe sera de 60 dollars (57€) et pas un de plus.
C’est une nouvelle sanction, une de plus. Un coup, dit El Pais, mais toujours pas le coup fatal. Le Courrier International traduit cet article du quotidien espagnol qui s’emploie à expliquer les mécanismes mis en place pour assurer le plafonnement des prix de l’énergie russes. Surtout, il explique combien est délicat l’équilibre à trouver entre ce qui porte atteinte à l’économie russe et ce qui ne doit pas faire souffrir les économies européennes.

Commentaire vu de Russie, citée encore par le Courrier International : "le Kremlin dénonce l’ingérence occidentale dans les logiques du marché."