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La revue de presse : visite de Zelensky, l’Europe prête à livrer… des promesses

La revue de presse

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Par Nicolas Vandenschrick

La presse s’emploie ce matin à reconstruire la journée de visite à Bruxelles de Volodymyr Zelensky. Journée remplie de promesse et d’embrassade. Les livraisons d’armes, elles, attendront.

Première étape, le Parlement européen et un accueil digne d’une rock star, note Het Nieuwsblad. Volodymyr Zelensky sera, ce jeudi, passé de bras en bras. Et il faut – à ce jour – observer les unes pour constater que chacun souhaitait profiter de "son" moment au côté du président Ukrainien. Alexander De Croo, notre Premier ministre. Roberta Metsola, la présidente du Parlement européen. Ursula von der Leyen, pour la Commission. Mateuz Morawiecky (Pologne), Sanna Marin (Finlande) Xavier Bettel (Luxembourg) Andrej Plenkovic (Croatie) Giorgia Meloni (Italie) Emmanuel Macron (France) et encore Mark Rutte (Pays-Bas.)

Pour finir, par une dernière photo souvenir européenne en compagnie d’Ursula von der Leyen et de Charles Michel (président du Conseil européen.) (De Morgen) Het Belang Van Limburg résume cette journée d’un seul titre : applaudissement, embrassade, audience royale, mais toujours pas d’avion de chasse.

 

Et c’est idée là, toute la presse le souligne.

"Zelensky réclame des avions de chasse à l’Europe" (L’Echo) "Plus d’armes, plus vite" ajoute L’Avenir. Et si, comme l’écrit La Libre, Zelensky est à Bruxelles comme chez lui, et si, comme l’écrit Le Soir, nous sommes européens, il faut aussi noter que chacun des gestes posés hier devra être suivi d’acte.

C’est Le Soir qui insiste en édito : Cette visite a été l’occasion de se confronter au visage de la guerre. Au regard d’un homme venu du front. D’un président qui voit son peuple mourir par paquet.

Chaque accolade, chaque poignée de main doit se comprendre comme un engagement comptable de nos dirigeants. Celles et ceux, qui, ces 2 derniers jours, l’ont accueilli et célébré et qui lui ont promis que "plus sera fait." Ceux-là, aux yeux de l’Ukraine sont désormais comptables de leurs engagements.
Et cet engagement, très concrètement, très simplement, cela signifie, conclut le Soir, livrer des armes. Donner de l’argent.

Engagement d’autant plus nécessaire qu’abandonner l’Ukraine, maintenant, reviendrait à mettre l’Europe en danger.

Cette réflexion-là est à lire dans L’Echo. Laisser tomber l’Ukraine serait une grave erreur. Ce pays - entier – se bat pour la démocratie et pour l’Europe. Il est donc crucial, pour l’avenir, pour notre avenir, de maintenir, voire d’accroître l’aide financière, militaire et humanitaire, conclut l’Echo.

Sans doute n’est ce pas la volonté des Etats membres. Mais attention à la fausse note, prévient Het Nieuwsblad. La Hongrie est loin de suivre l’Europe sur ce soutien à l’Ukraine. Et ces mesures de soutien, précisément doivent être prises à l’unanimité. Viktor Orban pourrait en ralentir l’adoption, voire rallier autour de sa personne des extrémismes d’Europe.

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