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La sanction est tombée – Charleroi exclut environ 120 de ses supporters pendant 5 matches : "Si ça peut aider le club…"

La sanction est tombée – Charleroi exclut 120 de ses supporters pendant 5 matches : "Si ça peut aider le club…"

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Le 12 novembre dernier, la rencontre entre Charleroi et Malines avait été interrompue puis définitivement arrêtée alors que les Zèbres menaient 1-0. Cause de cet arrêt, les débordements de certains supporters (voire d’un seul ?) carolos qui avaient jeté des fumigènes sur la pelouse. Alors qu’on attend toujours de savoir comment Charleroi va être sanctionné par la Pro League, le club wallon a décidé de prendre le taureau par les cornes en sanctionnant de façon anticipative une partie des supporters concernés.

Dans les faits, entre 100 et 120 membres de la tribune T4, abritant le groupe de supporters Black&White Storm Ultras, seront interdits de stade pendant les 5 prochains matches, soit 2 à domicile et trois à l’extérieur. Sachant que le groupe concerné comprend environ 500 membres, la direction a décidé de sanctionner ses membres les plus actifs. Ils seront donc bannis jusqu’au 28 janvier contre l’Union Saint-Gilloise.

"Si ça peut aider le club"

Contacté par Christophe Reculez, le président du groupe de supporters a réagi à cette suspension : "On a reconnu nos responsabilités, on s’attendait à ce qu’il y ait des sanctions. La forme de la sanction, ce n’est pas à nous de la juger. L’organisateur est souverain dans son stade, il a le droit. Le club doit rencontrer les instances prochainement et démontrer qu’il a pris des décisions anticipatives pour espérer la meilleure clémence possible. Ce qu’on peut comprendre. Si ces sanctions visant notre groupe de supporters peuvent suffire et éviter un huis clos complet de la T4 ou du stade, alors tant mieux. Si ça peut aider le club, on prend acte. On gagne ensemble, on perd ensemble. On a toujours dit qu’on assumait nos actes depuis 2001."

Notons que les différentes parties concernées se sont retrouvées autour d’une table mardi pour discuter. Le président des Ultras, n’en démord pas, les revendications de son club de supporters restent les mêmes. Il se montre d’ailleurs assez optimiste quant à un vrai changement : "On a parlé de changements dans la stratégie de communication. On a réagi sur l’omnipotence de Mehdi Bayat, on a aussi dit que ces débordements auraient pu être évités avec plus de communication des deux parties. On était ouverts à toute forme de reconstruction. Mais la reconstruction comme nous la souhaitons, donc de la transparence, de l’anticipation sportive, des vrais moyens sportifs pour le club. On sera disposés à soutenir cette nouvelle vision qu’on défend depuis toujours."

"On ne veut plus du Mehdi Bayat de 2022"

Dans le viseur des supporters, Mehdi Bayat à qui on reproche sa façon omnipotente de gérer le club : "C’est le Mehdi de 2022 qu’on ne souhaite plus soutenir. On veut le Mehdi d’avant, qui était plus transparent, moins omnipotent. On est un des seuls clubs en pro League qui n’a pas de directeur sportif. Heureusement, il se rend compte qu’il doit changer. On a espoir. Si ça ne change pas, ce qu’on n’espère pas, notre philosophie ne changera pas. On défendra toujours un football transparent, un football basé sur la communication. Le club appartient aussi à ses supporters. Les supporters ont le droit d’avoir des questions et de demander des réponses."

Voilà qui a le mérite d’être clair. De son côté, le club a annoncé qu’il communiquerait vers 16 heures.

 

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