Du côté de la SNCB, on confirme bien le problème et on présente des excuses aux voyageurs frustrés. On se dédouane aussi pour moitié. En effet, d’après la société des chemins de fer, 50% des suppressions totales ou partielles de train sont imputables aux éléments extérieurs comme le vol de câbles, la présence de personne sur les voies ou les éléments météorologiques défavorables.
La suite de l’explication passe par la défaillance du matériel roulant vieillissant et des infrastructures.
Ensuite, pour 14% des suppressions, la SNCB pointe l’absentéisme du personnel pour maladie.
Et d’ajouter que 1000 agents (surtout de terrain) ont été engagés pour améliorer la situation et que de nouveaux trains sont prévus alors que le contexte budgétaire est en souffrance.
A ce propos la CEO de la SNCB, Sophie Dutordoir, était entendue ce mercredi 26 octobre 2022 en Commission mobilité de la chambre des représentants. Elle y a rappelé que la SNCB devait travailler avec 800 millions d’euros de moins que demandé budgétairement, ce qui l’obligera à reporter certains projets.
En 2024, la dette de la SNCB devrait s’élever à plus de 3 milliards d’euros.