Ce n'est pas la sortie du nucléaire qui explique la flambée des prix de l'énergie mais vingt ans d'immobilisme politique, a affirmé jeudi la ministre de l'Énergie, Tinne Van der Straeten, à la Chambre en réponse à plusieurs questions.
Ces derniers jours, à la suite d'une prise de position des fédérations patronales et alors que le conflit entre la Russie et l'Ukraine suscite l'incertitude sur l'approvisionnement en gaz, les partenaires flamands de Groen dans la majorité ont remis ou semblé remettre en question la sortie du nucléaire en 2025.
L'Open Vld ne s'est pas exprimé jeudi dans l'hémicycle tandis que Vooruit s'est concentré sur les profits excédentaires réalisés par Engie-Electrabel. La députée Leen Dierick (CD&V) a en revanche rappelé qu'aux yeux de son parti, il fallait étudier de manière approfondie aussi bien le scénario de la sortie définitive du nucléaire que la prolongation de deux réacteurs. "L'inquiétude est grande chez les citoyens et les entreprises devant leur facture d'énergie", a-t-elle souligné.