Depuis 2015, la Russie est un acteur incontournable du conflit syrien. Son objectif est clair : maintenir Bachar al-Assad, son allié historique, à la tête du pays.
Mais ce soutien a un prix terrible : la Syrie est véritablement devenue le laboratoire de Vladimir Poutine. Presque tout l’armement russe a été testé ces dernières années en Syrie.
À plusieurs reprises, Vladimir Poutine a également testé les Occidentaux. D’abord en 2013 après l’attaque chimique perpétrée par le régime syrien et la reculade de Barack Obama sur sa menace de ligne rouge longtemps brandie, mais jamais mise en effet. Une absence de réaction qui a incité le président russe à annexer purement et simplement la Crimée six mois plus tard.
Enfin, il s’est tourné, à nouveau, vers le théâtre méditerranéen et envoyé les mercenaires de Wagner pour appuyer les soldats syriens sur le terrain. En 2015, Moscou a officialisé son alliance avec Damas et conforté ses positions dans le pays, notamment dans des bases militaires stratégiques, aux portes de l’Otan.