La vice-présidente du Parlement européen, la Grecque Eva Kaili (S&D), a été écartée de son parti, le mouvement socialiste panhellénique (PASOK).
Cette expulsion s'inscrit dans le contexte de l'enquête ouverte par le parquet fédéral belge pour des faits de corruption au sein de l'institution européenne par un pays du Golfe persique, a confirmé vendredi soir le président du parti Nikos Androulakis.
Cette enquête a donné lieu à plusieurs perquisitions et interpellations dans diverses communes Bruxelloises plus tôt dans la journée, a communiqué vendredi soir le parquet fédéral, confirmant une information du journal Le Soir et de l'hebdomadaire Knack
Seize perquisitions ont été menées vendredi dans le cadre de cette enquête et quatre personnes été interpellées.
"Depuis plusieurs mois, les enquêteurs de la PJF (police judiciaire fédérale, NDLR) soupçonnent un pays du Golfe d’influencer les décisions économiques et politiques du parlement européen, cela en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique ou stratégique significative au sein du parlement européen", avait expliqué, plus tôt dans la journée, le parquet fédéral.
Une enquête judiciaire a dès lors été ouverte pour des faits présumés d’organisation criminelle, de corruption et de blanchiment d’argent. Seize perquisitions ont été menées à Ixelles, Schaerbeek, Crainhem, à Forest et à Bruxelles.