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« La Vie parisienne » de Jacques Offenbach, champagne pour une redécouverte à l’Opéra Royal de Wallonie

© Vincent Pontet

Le célèbre opéra-bouffe de Jacques Offenbach est à l’affiche de l’Opéra Royal de Wallonie dans une mise en scène de Christian Lacroix. Créée en 2021 au Théâtre des Champs-Elysées, cette nouvelle production exhume des pans entiers de l’œuvre auxquels le compositeur aurait renoncé. Représentations à partir de ce jeudi 22 et jusqu’au 31 décembre à l’Opéra Royal de Wallonie.

C’est un opéra de fête ! " La Vie parisienne " a été présenté pour la première fois en 1866 à Paris. Le livret imaginé par Henri Meilhac et Ludovic Halévy, croque avec humour la frivolité de la société parisienne de son temps. Gardefeu et Bobinet sont deux amis de longue date. En séducteurs invétérés, ils partent à la conquête des femmes du grand monde. Comprenez, les riches et belles aristocrates. Dans le premier acte, un baron danois et sa jolie baronne débarquent à Paris en touristes. Gardefeu se fait passer pour un guide afin de perdre le mari et séduire l’épouse.

Dans la profondeur des nuits parisiennes, les maîtres et les valets se confondent, les couples se font et se défont. Pourtant – et c’est la magie de l’opéra – tout fini par joyeusement rentrer dans l’ordre.

Un 4e acte restitué

Créée en 2021 au Théâtre des Champs-Elysées, cette nouvelle production présente une version inédite de l’œuvre. Le moment s’inscrit dans la redécouverte des partitions délaissées par le compositeur. " Grâce à ce quatrième acte complètement restitué et ce cinquième acte, on a une vision plus globale sur la partition et sur son sens ".

Le chef d’orchestre Romain Dumas au micro de François Caudron.

Entretien avec le chef d'orchestre Romain Dumas autour de "La Vie parisienne" de Jacques Offenbach

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Christian Lacroix, metteur en scène haute couture

Le couturier Christian Lacroix signe sa première mise en scène à l’opéra. Il a également conçu les décors et les costumes. Le spectacle est à la hauteur de la partition et du livret. Il est rythmé, enlevé, chanté, dansé. La mise en scène débridée s’éloigne d’une transposition historique. Elle imagine un Paris fantasmé occupé par des personnages hauts en couleur.

Représentations à partir de ce jeudi 22 et jusqu’au 31 décembre à l’Opéra Royal de Wallonie.

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