A Paris, Séoul ou encore Stockholm, des quartiers se forment et se définissent selon une mesure : celle du temps. Quinze, dix ou encore une minute. Certains urbanistes et architectes intègrent cette notion de temporalité dans la conception des mouvements humains et dans leurs rapports aux centres-villes afin de penser la ville flexible et adaptable. Et surtout, de connecter les citadins entre eux.
"La ville d'une minute est vaguement décrite par l'espace situé devant votre porte d'entrée et celui de vos voisins adjacents et opposés", a écrit Dan Hill, designer et urbaniste au sein de l'agence d'innovation publique de Suède Vinnova.
En charge d'un projet d'expérimentation de la ville d'une minute dans quatre sites autour de Stockholm, le designer a imaginé des espaces modulables en bois qui peuvent, selon les besoins et les envies des habitants du quartier, rendre différents services. Parkings à vélo ou trottinette, espaces verts, petits parcs, espaces de rencontres avec des bancs... Les possibilités sont grandes.
La ville de la minute de Dan Hill favorise l'hyperlocal et la rencontre avec son voisin pour que de celle-ci émerge un usage personnel de la rue et des modules.