L’accès à la propriété a pâti de la récente accélération de la croissance des prix immobiliers, en particulier pour les jeunes ménages, ressort-il d’une étude de la Banque nationale de Belgique (BNB) publiée mercredi.
Si globalement le volume des nouveaux crédits s’inscrit à la hausse depuis 2015, la part des jeunes emprunteurs (18-34 ans) a légèrement reculé, passant de 41% en 2006 à 35% en 2021, précise la BNB.
En réalité, tout dépend du bas de laine constitué par l’acheteur. D’après les statistiques, le pourcentage de crédits présentant une quotité élevée s’est en effet réduit. Compte tenu de l’augmentation des prix de l’immobilier, cela indique que davantage de fonds propres sont nécessaires pour acheter un logement. Même si les (jeunes) ménages ont toujours accès au marché hypothécaire, ils doivent donc fournir un plus gros effort financier qu’auparavant. "Ce qui peut contraindre des jeunes sans patrimoine important à contracter des crédits dont les coûts de remboursement sont plus élevés, à acheter un logement de moindre qualité ou moins bien situé, voire à se tourner vers le marché locatif", détaille la BNB.