Berlin avait annoncé le 22 février l’expulsion de deux diplomates iraniens en qualifiant "d’absolument inacceptable" la condamnation du dissident Jamshid Sharmahd, âgé de 67 ans.
Ce dernier était accusé d’avoir participé à un attentat contre une mosquée à Chiraz, dans le sud de l’Iran, qui avait fait 14 morts en avril 2008.
La justice lui a reproché en outre d’avoir établi des contacts avec des "officiers du FBI et de la CIA" et d’avoir "tenté de contacter des agents du Mossad israélien".
Les soutiens de M. Sharmahd en Allemagne avaient rejeté ces accusations, exhortant Berlin à "agir immédiatement" pour "sauver [sa] vie".
"La République islamique d’Iran agira avec détermination contre toute demande excessive" concernant cette condamnation, a répliqué mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans le communiqué.
L’expulsion des deux diplomates allemands est "arbitraire et injustifiée, ils n’ont rien fait de mal", a réagi de son côté un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Berlin.