C’est un immeuble qui date de la première moitié du dix-septième siècle. Il se situe "en basse pierreuse", juste à l’arrière du palais de justice, dont il a été une sorte d’annexe pendant une cinquantaine d’années. Mais auparavant, avant d’avoir été un tribunal de police, puis un bureau d’aide pour la défense pro-deo, il a servi de logements aux nécessiteux, après la révolution française, et surtout, précédemment une importante commanderie de chevaliers de l’ordre de Saint-André.
Le tour des Vieux-Joncs, voisine, point de repère pour les promeneurs des coteaux de la Citadelle, témoigne de l’importance de l’implantation teutonique en principauté. La régie des bâtiments de l’état a mis cet édifice en vente, voici près de deux ans, pour une mise à prix de presque un million. Et il vient de trouver preneur. L’achat a été confirmé par le ministère des finances, sans toutefois préciser ni le montant de la transaction, ni l’identité de l’acheteur. La vocation future de la commanderie, qui nécessite d’importants travaux de rénovation, reste donc, pour l’heure, indéterminée.