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L’apport de Ronny Deila qu'il veut voir rester, l’académie Standard, sa saison avec les Rouches : Cihan Canak se dévoile

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Par Pierre Lambert

Cihan Canak, l’une des dernières pépites de la formation du Standard, s’est exprimé en conférence de presse avant le match de ce week-end (le Standard se déplace à Westerlo). Et le joueur revient sur pas mal de sujets et sur sa belle saison. 

Le Standard a quasiment fait une croix sur l’Europe la saison prochaine à cause des PO2 qui ne se passent pas vraiment comme il le faut. Mais tout n’est cependant pas à jeter pour Cihan Canak : "Il ne faut pas oublier que cette saison, c’est un peu une reconstruction comparée à la saison passée. Et c’est normal que parfois, on a quelques défauts. Mais on s’entraîne pour et on travaille", explique le joueur en conférence de presse.

"C’est quand même un bilan positif, même si on aurait pu faire mieux à certains moments. Après, il y avait beaucoup de nouveaux joueurs, beaucoup de personnes qui ne se connaissaient pas et un nouveau coach en début de saison. Et on a quand même fait beaucoup de bonnes choses, il ne faut pas l’oublier."

Avec 1570 minutes de temps de jeu, le jeune Canak est aussi revenu sur sa saison qu’il juge positive. "De base, au début de saison, je voulais gratter des minutes et j’ai eu plus que ça. Je suis assez content même si j’aurais pu montrer beaucoup plus. Je manque un peu d’expérience, mais je pense qu’avec plus l’expérience, je pourrais me montrer à 100%. Et l’expérience prise cette saison, ça va beaucoup m’aider pour l’année prochaine. Ce sera un peu une année de la confirmation, on va dire entre guillemets."

Deila, un coach qui l’a fait passer un cap, lui le petit jeune de l’académie

J’ai vraiment envie que Ronny Deila reste pour qu’il m’aide à m’améliorer encore plus. Il m’a fait passer un palier.

Si la saison de Canak est une belle réussite pour le jeune joueur, c’est aussi en partie grâce à son coach. Ronny Deila a été important dans son développement : "je l’aime vraiment beaucoup parce que c’est un coach qui ne va pas avoir peur de dire les choses en face. Et moi, j’aime bien que lorsqu’il y a un truc qui ne va pas, il va me le dire directement. Il m’a apporté beaucoup de confiance, beaucoup de hargne. J’ai vraiment envie qu’il reste pour qu’il m’aide à m’améliorer encore plus. Il m’a fait passer un palier."

Un palier que le jeune joueur doit aussi grâce au travail de l’académie du Standard. Une académie qui retrouve des couleurs : "Oui, j’ai vu l’intérêt de rester au Standard. Et même s’il y avait beaucoup d’intérêts d’autres clubs, avec mes parents, on a beaucoup parlé. Et on s’est dit que la meilleure chose, c’était de rester et de faire confiance au Standard. Et maintenant, je suis joueur pro ici. Je suis un peu l’exemple des jeunes ici et beaucoup viennent me parler. Je suis assez fier. Le premier conseil que je leur dis, c’est de ne jamais baisser les bras, de toujours travailler et après le reste viendra."

Quand on lui demande de parler de son futur, de ses rêves et de l’équipe nationale, Cihan Canak a déjà quelques idées. "Mais la première chose, c’est de remporter un trophée avec le Standard. Je veux montrer que je suis un bon joueur pour le Standard. Le rêve ultime, c’est l’Espagne et Barcelone. Et concernant mon choix en équipe nationale, pour l’instant, je n’ai toujours pas fait de choix. J’espère que la Belgique viendra. Beaucoup de gens pensent que c’est facile, que c’est un simple choix. Mais il me faut savoir qu’il y a beaucoup de choses qui jouent. Il y a la pression de la famille, la pression des gens dehors. Je prendrai le meilleur choix pour ma carrière, celui qui m’aidera le plus à monter."

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