"Cette campagne de sensibilisation s’adresse aux femmes et à toute personne ayant un utérus", précise Cécilia Goodman, chargée de projet à l’association O’YES, et donc aussi aux hommes transgenres. O’YES est une association active dans la prévention et la promotion de la santé auprès des jeunes.
Cette campagne incite à "se faire dépister tous les trois ans car la maladie se développant lentement, le dépistage chez un gynécologue est remboursé à ce rythme-là. Il s’agit d’un simple frottis", explique Cécilia Goodman. Elle insiste "qu’une IST peut être précurseur du cancer et que, détectée à temps, elle peut être traitée facilement".
Le cancer du col de l’utérus tue chaque année 200 femmes belges, pour la plupart jeunes, entre 25 et 44 ans. "Les traitements sont lourds et touchent systématiquement leur fertilité et leur sexualité", explique Jean Doyen. Le frottis de dépistage pratiqué régulièrement chez plus de 80% des femmes permet une réduction de 90% de l’incidence et de la mortalité liées à ce cancer.