Les révélations se succèdent dans le dossier du Qatargate. Ce pays du Golfe est suspecté de corruption auprès de députés européens, à coups de liasses de billets de banque. Digne d’un film de gangsters, mais au cœur de la capitale européenne. Des sacs remplis de billets de banque, aussi bien de 10 que de 200 euros, ont été trouvés lors de perquisitions au domicile d’eurodéputés.
Au total, 1,5 million d’euros a été saisi en cash. À l’heure où le cash tend à disparaître, la possibilité de retirer des grosses coupures sans difficulté aucune a de quoi étonner. Une question se pose alors : l’argent liquide a-t-il encore un avenir ?
"On a parfois l’impression que l’utilisation du cash pour des activités criminelles est une méthode qui appartient au passé. On parle souvent de blanchiment d’argent via des circuits compliqués de la finance internationale ou encore via l’achat et la vente de cryptomonnaies", note Gilles Quoistiaux, journaliste à L’Écho au micro de Marie Vancutsem sur La Première.
Tout l’enjeu pour les criminels réside donc dans le fait de masquer les traces informatiques. "Mais le bon vieux cash a visiblement encore de l’avenir. Il peut encore être utile aux voyous, ici des présumés corrupteurs et corrompus", assure le journaliste.