Ce premier décembre, c’est le lancement officiel de la saison 4 pour la série à succès LiègeAirport.
La saison 1 a commencé par la dénonciation d’irrégularités, voire d’abus et de faux, commis par le directeur général Luc Partoune. Le feuilleton s’est traîné en longueur, le temps pour l’intéressé de conclure une transaction pénale avec le procureur, et de se maintenir à son poste de pilotage.
La saison 2 s’est ouverte sur une révolution dans l’actionnariat de l’aéroport : la maison mère, une intercommunale, prise dans la tourmente de plusieurs scandales, ordonne une enquête, découvre de nouvelles malversations, et vire le commandant de bord et quelques autres membres de l’équipage.
La saison 3 a accéléré la cadence, au point de donner le mal de l’air aux spectateurs : de rapides épreuves de sélection aboutissent à la désignation d’un successeur, qui après quelques jours se désiste, ce qui impose une seconde procédure de recrutement, où des rivalités politiques s’exacerbent, et où un des deux candidats finit par renoncer.
Que réserve la saison 4 ? Laurent Jossart débarque donc ce mercredi. Avec un parcours professionnel qui impressionne : passé par Luxair, G4S, Virgin, ou CityBird, il a des compétences et des relations dans le domaine du fret et des vols passagers. Mais il va devoir naviguer entre de multiples écueils : la crise du secteur aéronautique, les dégâts de la pandémie sur le commerce international, le renouvellement du permis d’environnement, les réticences des riverains face au développement de la logistique à la chinoise, sans parler de l’influence des bouleversements climatiques sur le transport. Comment va-t-il s’y prendre ? Pour l’instant, "il étudie les dossiers"…
