"Moi je suis venue pour mon papa qui est décédé il y a quelques mois". Laurence n’est pas toute seule à porter son deuil. Elle est venue en famille déposer une photo de Paul sur l’autel monumental installé dans l’église Saint-Nicolas de Tournai. La tradition mexicaine prévoit qu’on dépose aussi une offrande afin de nourrir l’âme du défunt. "Mon papa adorait manger. Quand on allait chez lui, on avait une crêpe ou une gaufre, alors j’ai décidé de lui faire des crêpes."
"Ma maman est décédée l’année dernière, du Covid, et à l'époque, cet autel m’a vraiment aidé à supporter ce décès", explique Marjo, membre du collectif Garage qui organise le festival de "La mort qui tue" pour la deuxième année. "Alors il fallait qu’elle soit à nouveau ici cette fois-ci, aux côtés des petits vieux de la famille".