Chez Olivier, le Beaujolais nouveau n'est pas arrivé ! "C'est un choix: pas de Beaujolais nouveau chez nous. Parce que c'est un effet commercial. On préfère proposer des vins plus finis, mieux faits", se confie Olivier Vandeleene, patron d'Oliviervins, à Namur. "Il fut une époque où tout le monde en voulait: les bars à vin, les cavistes, les restaurateurs. On attendait l'événement. Aujourd'hui, on n'a pas eu une seule demande de Beaujolais nouveau.", observe-t-il.
Olivier accepte de goûter le Beaujolais nouveau, acheté au supermarché à 4,45 euros la bouteille.
Pour lui, au premier coup d'oeil, "la robe est très très très claire, violacée, un look de limonade."
Un niveau d'acidité pour faire un bon vinaigre !
Ayant recraché sa première gorgée, il note qu'il y a beaucoup d'acidité, une acidité, selon lui, qui reste marquante. Et conclut: "Un niveau d'acidité pour faire un bon vinaigre !"
C'est vrai qu'avec une bouteille à 4,45 euros, il n'y a pas de miracle, mais ce genre d'expérience ne risque pas de rallier le consommateur à l'arrivée du Beaujolais nouveau.