Comme depuis quelques années maintenant, le tableau mercato d’Anderlecht est long comme le bras. Parce que les Mauves paient cher les quelques erreurs de casting du passé qu’ils traînent comme des boulets en tentant de les refourguer quelque part.
Conscients que leur noyau était bien trop pléthorique pour la nouvelle saison sans Europe qui s’annonce, les dirigeants bruxellois ont donné un violent coup de Kärcher à leur effectif lors de la dernière ligne droite. Exit donc les Bubacarr Sanneh (contrat cassé), Luka Adzic (contrat cassé), Aristote Nkaka (prêté à Waasland-Beveren), Mustapha Bundu (Aarhus), Mohammed Dauda (Cartagena) et Sieben Dewaele (Ostende), qui n’auront pas marqué l’histoire du club, loin de là.
Ajoutez à cela les départs/retours de prêts déjà actés de Lukas Nmecha, Albert Sambi Lokonga, Peter Zulj, Michel Vlap, Landry Dimata, Matt Miazga ou Elias Cobbaut (pour ne citer qu’eux) et vous obtenez un vrai remue-ménage, malheureusement devenu symptomatique du Sporting actuel.
Proche de ses sous, Anderlecht a tenté de limiter la casse en s’offrant plusieurs joueurs confirmés à moindre coût, Benito Raman, Lior Refaelov, Wesley Hoedt ou Kristoffer Olsson par exemple. Dans le même temps, Joshua Zirkzee (Bayern), Christian Kouamé (Fiorentina), Taylor Harwood-Bellis (City) ou plus récemment Lisandro Magallan (Ajax) sont arrivés en prêt.
Bref, la qualité est là et malgré cette valse infernale d’arrivées et de départs, le noyau semble supérieur à celui de l’année dernière. Reste à voir si ce pantin désarticulé autour de Vincent Kompany se mettre en marche. Pour l’instant ce n’est pas malheureusement pas trop le cas. Mais "Trust the Process", comme on dirait à Saint-Guidon.