Après les équipes en forme, place à celles qui n’ont pas spécialement brillé ces derniers temps mais qui ont un potentiel pour faire quelque chose dans la compétition.
L’Allemagne était placée dans un groupe compliqué en Nations League, avec l’Italie, l’Angleterre et la Hongrie. Si la Mannschaft n’a pas fini première de son groupe, elle n’a perdu qu’un seul de ses six matchs, une défaite surprise face à la Hongrie à domicile (0-1) et a concédé quatre partages. Si Hansi Flick ne semble pas encore avoir trouvé son onze idéal, les jeunes Musiala, Schlotterbeck, Bella-Kotchap viennent s’ajouter aux cadres comme Sané, Gundogan ou Kimmich et l’association pourrait faire des ravages si la mayonnaise prend.
Placée dans le même groupe que la Mannschaft au Mondial, l’Espagne vit également une période de transition. À la recherche de résultats depuis les départs de Xavi, Iniesta et consorts, la Roja se reconstruit avec un mix entre anciens comme Alba, Busquets et Azpilicueta et la jeunesse avec Pedri, Gavi, Yeremi Pino, etc. Ce sont d’ailleurs ces jeunes, auteurs d’une entrée fracassante en terres portugaises, qui ont permis à l’Espagne de se qualifier in extremis pour le "Final Four" de la Nations League. Malgré cette qualification, les Espagnols ne sont jamais parvenus à se rassurer sur un match référence mais pourraient tout de même poser des problèmes à la Coupe du Monde avec un Luis Enrique sur le banc qui a souvent su trouver les bons ingrédients pour bien faire jouer sa Roja.
Le Portugal, lui, devait se trouver dans la catégorie "Tout se passe pour le mieux" aux côtés du Brésil, de l’Argentine et des Pays-Bas. Mais alors qu’elle semblait avoir trouvé l’équilibre autour de Cristiano Ronaldo, avec Bruno Fernandes, Bernardo Silva ou encore Rafael Leao, la Seleçao das Quinas s’est inclinée mardi face aux Espagnols. Il n’en reste pas moins que les Portugais figurent toujours parmi les outsiders du Mondial.
Nos Diables Rouges rentrent sans doute également dans cette catégorie. En difficulté lors des deux matchs face aux Pays-Bas, la Belgique a terminé deuxième de son groupe de Nations League en dominant notamment la Pologne et le Pays de Galles. Pas suffisant pour se rassurer, notamment en termes défensifs ou les plus anciens ne sont plus des valeurs sûres et où les jeunes ne semblent pas encore avoir les épaules assez solides pour prendre la relève. Le manque de tests à ce post lors des matchs amicaux pourrait bien coûter cher aux Diables. La situation d’Eden Hazard au Real Madrid et ses dernières prestations avec les Diables sont également des raisons de s’inquiéter.