La fin des véhicules thermiques est normalement fixée à 2035, mais de nombreuses voix s’élèvent pour que le projet européen soit au moins partiellement abandonné. Dans le Cactus du 8/9, Fabian Le Castel invite Charles Michel à se justifier.
Le président du Conseil l’affirme, l’Union européenne se montrera à mon image : ferme et à poigne, et il n’est pas question de remettre cette décision en question. Sauf si c’est les Allemands, dans ce cas-là il est possible de discuter. Ceux-ci lui ont d’ailleurs dit qu’il leur faisait souvent penser à un moteur électrique en tant que président : il ne fait pas beaucoup de bruit, on n’ira pas très loin avec lui et tout le monde me critique.
La situation amuse beaucoup Silvio Berlusconi : aujourd’hui, ce sont les gens riches qui peuvent s’offrir une voiture électrique et quand elles seront obligatoires, ce seront les mêmes qui auront l’autorisation de ne pas rouler avec. Mais si on devait se préoccuper toujours des plus pauvres, on n’aurait jamais créé l’Union européenne.
C’est une question d’adaptation. En Belgique, vu que seuls les riches rouleront encore avec des véhicules thermiques, ils iront en vacances à Knokke-le-Mazout.