L’armée suisse préfère détruire des missiles antiaériens plutôt que de les donner à l’Ukraine. Dans le Cactus du 8/9, Jérôme de Warzée se questionne sur l’intérêt d’une armée suisse.
C’est la première constatation dans cette information : il existe une armée suisse. Il n’y a pas que les gardes suisses, ces espèces de Gilles de Binche de l’Ommegang non emplumés parés d’un costume dessiné par un gosse de cinq ans et qui gardent les portes du Vatican.
Le seul truc qu’ils auraient pu dire pour emmerder encore plus les Ukrainiens, c’est de leur demander de venir chercher les missiles sur place, et de leur faire payer la vignette pour rouler chez eux.
Militairement, le Suisse ne se positionne pas. Son arme de guerre principale, c’est la raclette, infaillible, implacable. Il en fait manger une à l’ennemi, trois heures plus tard celui-ci est paralysé en sol en rotant toute la nuit. Et le seul moment de l’histoire où des Suisses ont participé à une offensive, c’est quand ils ont éliminé la France à l’Euro.