Dans Le Cactus du 8/9, Jérôme de Warzée revient sur un conflit qui s’enlise année après année, et qui nous a encore livré ce dimanche 9 octobre des images impressionnantes de nationalisme et de guerre, l’opposition Charleroi-Standard.
Charleroi Standard, le genre de conflit pour lequel même l’Union Européenne déclare, "nous prenons toujours le risque calculé d’ordonner des sanctions contre la Russie, mais dans la conflagration guerrière d’un match Charleroi-Standard, nous préférons ne pas intervenir".
En amont du match, l’entraîneur de Charleroi, Edward Still déclarait : "on peut gagner les matchs avec ou sans ballon", "il n’y a qu’au football qu’on entend ça" remarque Jérôme, "on n’entend pas ça au tennis, moi, je peux gagner des matches avec ou sans raquettes".
Et puis, Charleroi-Standard, c’est aussi la démonstration d’un spectacle pyrotechnique toujours renouvelé, rappelons que les années précédentes, le match n’allait quasiment jamais à son terme, jets de fumigènes, pétards, feux d’artifice. Pour Jérôme de Warzée, "ces deux clubs et l’armée belge n’envisageraient-ils pas un partenariat commun afin de procéder à une meilleure répartition de nos stocks de poudre ?"
Pour Charleroi, c’était un match de classe internationale, je veux dire, un match comme le joueraient les Diables Rouges contre la France : une très bonne première mi-temps puis on perd sur un contre. Finalement, les Standardmen sont un peu comme les Français frontaliers : ils vont faire le plein dans le Hainaut. Pour conclure, je dirais que c’est en voyant des matches comme ceux-là que l’on se rend compte qu’on n’aura pas trop de mal à boycotter la coupe du monde au Qatar.