Dans l’épisode précédent, querelles et coups bas avaient dicté les relations de nos zéros, mais aujourd’hui, l’heure est à la réconciliation. Dans le Cactus du 8/9, Jérôme de Warzée fait le point dans le dernier épisode du feuilleton des Diables de l’Amour.
Roberto décide enfin de faire confiance à Romelu : "45 minutes c’est parfait, lui dit Roberto, tu seras encore plus frais pour les quatre prochains matchs." La montée au jeu de Romelu transcende le groupe, Kevin renaît car c’est la vie, on le sait, à un moment le roux tourne. Jan et Toby rajeunissent de dix ans et redeviennent des trentenaires compétitifs. Même Leander fait honneur à son visage d’adolescent et finit enfin par percer.
Mais il faut conclure, maintenant. Romelu a une, non, deux, non, douze, non, mille occasions, et à chaque fois le commentateur crie "C’est but !" mais il regardait sans doute le Maroc. Romelu s’impatiente, transpire, échoue encore… mais quand va-t-il conclure dans ce désert aride ?
Soudain, le signe, un mirage, il aperçoit au-dessus de lui Jean-Claude Duss sur son télésiège qui chante : "Qatar reverrais-je, pays merveilleux", et Romelu comprend qu’il ne conclura plus jamais.
Merci quand même pour tout, les Diables, on y a cru après avoir battu l’ogre canadien. Mais tout ne sera pas perdu, on divisera les frais de retour avec les Allemands. Car le football est un sport qui se joue à 11 contre 11 et à la fin, nous, on ne gagne jamais.