244 personnes vont donc pouvoir être accueillies dans ce nouveau centre. Elles arriveront à partir du 15 décembre par groupes successifs d'une trentaine de personnes à la fois. Ce sont des candidats réfugiés qui auront pu introduire leur demande d'asile et qui séjourneront là pendant l'examen de leur demande. L'arriéré des examens est tel que le séjour moyen dans les centres est d'une quinzaine de mois. Pour la commune, l'enjeu est donc d'organiser un accueil sur la durée et depuis plusieurs semaines, précise le bourgmestre Gérard Couronné, les collaborations se mettent en place :
"Nous faisons en sorte que les choses s'organisent au mieux : nous avons mené des réunions avec le monde associatif, avec l'enseignement communal, avec le voisinage et singulièrement les riverains immédiats, avec la police, les commerçants et nous avons distribué un "toutes-boîtes" pour expliquer en quoi cet accueil allait consister."
De son côté, la Croix-Rouge a engagé 32 équivalents temps plein pour faire tourner le centre et assurer le suivi psycho-médico-social de ces demandeurs d'asile. Décision a été prise d'accueillir les personnes les plus vulnérables dans le contexte actuel de crise de l'accueil.
" On a souhaité privilégier les familles, les femmes isolées et sur les 244 places disponibles, il y aura 22 "mena" autrement dit des mineurs non accompagnés. " précise Charlotte Bouveroux, conseillère en communication pour le département demandeurs d'asile de l'ONG.