Covid, confinement, inondations... Ces deux dernières années ont été difficiles à supporter. La conséquence ? Les services psychiatriques et psychologiques sont surchargés.
A Visé, par exemple, l'ASBL Centre de santé propose une aide par petits groupes de 4 à 8 personnes avec de l'écoute mais aussi des techniques. Le but est de permettre à ceux qui souffrent de stress post-traumatique de voir le bout du tunnel.
"C'est quelque chose qui commence doucement, lentement. On ne se sent pas spécialement glisser. Une fois qu’on est dedans, on est un peu comme dans un tunnel. C’est très compliqué d’en voir le bout. On n’a plus du tout la même perception de la réalité", explique Maria Iovine, psychothérapeute au centre de santé.
"C’est là qu’intervient la prise en charge qui permet de désactiver ce mode qui est de focaliser uniquement sur les problèmes et d’élargir le champ de vision pour récupérer ses ressources ou en développer de nouvelles".