Musique

Le chanteur Tayc supprime sa nouvelle chanson accusée de faire l’apologie du viol

Le chanteur Tayc supprime sa nouvelle chanson "Quand tu dors", accusée de faire l’apologie du viol

© 2021 Stephane Cardinale – Corbis

De retour avec un nouvel album, "Room 96", sorti le 14 février, le chanteur Tayc s’est rapidement attiré les foudres des internautes sur les réseaux sociaux. En cause, sa chanson "Quand tu dors" accusée de faire l’apologie du viol conjugal. Une chanson qui a depuis été supprimée.

Dans cette chanson controversée, Tayc chante : "J’rentre du boulot, toi tu dors déjà. Et plutôt que de te réveiller, je… […] Pourquoi te le dire ? Pourquoi prévenir ? T’es tellement belle quand tu dors. Tes lèvres sont fermées mais j’entends ton appel. Je dois hanter ton sommeil. Je dois te consommer."

Mais aussi : "J’dois faire rêver ton corps. Je t’en supplie, dors encore, dors encore."

Des paroles qui ont choqué les internautes qui l’accusent de romantiser et banaliser le viol.

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L’artiste a réagi dans un premier tweet, ensuite supprimé : "Je vois certains commentaires inappropriés autour du titre 'Quand tu dors' présent dans 'Room 96'. Pour les personnes qui n’auraient pas compris le sens du titre, à AUCUN moment, il n’est question de relation intime sans consentement. C’est un COUPLE. Cette femme dort, son homme rentre, la voit, la RÉVEILLE et décide d’embellir leur nuit."

Le titre a depuis été supprimé. Dans un nouveau communiqué, Tayc s’est excusé auprès de ceux qui auraient été "choqués et déçus" :

"Je refuse que ma musique banalise toute forme de violence, et encore moins les violences au sein du couple"

Le compte Twitter de l’artiste semble également avoir été supprimé.

Viol et notion de consentement, que dit la loi ?

Face à la polémique suscitée par le titre, les médias français ont saisi l’opportunité de rappeler la définition du viol décrite par la loi. En Belgique, l’article 417/11 du Code pénal décrit le viol comme :

"Tout acte qui consiste en ou se compose d’une pénétration sexuelle de quelque nature et par quelque moyen que ce soit, commis sur une personne ou à l’aide d’une personne qui n’y consent pas".

Le consentement est une notion centrale et la loi rappelle qu’il ne peut y avoir consentement "lorsque l’acte a été imposé par violence, contrainte, menace, surprise ou ruse, ou a été rendu possible en raison d’une infirmité ou d’une déficience physique ou mentale de la victime. […] Il n’y a pas de consentement lorsque l’acte à caractère sexuel a été commis au préjudice d’une victime inconsciente ou endormie".

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