Gholamhossein Mohseni Ejei, le chef du système judiciaire iranien, a exprimé lundi sa volonté de dialoguer avec les opposants au régime pour la première fois depuis le début des manifestations dans le pays il y a environ trois semaines.
"Les citoyens doivent savoir que nous sommes à l'écoute des protestations et des critiques et que nous sommes ouverts au dialogue", a déclaré Mohseni Ejei, reconnaissant également que le système politique iranien pouvait présenter des "faiblesses et des défauts".
"Nous n'avons aucun problème à corriger les erreurs éventuelles", a-t-il déclaré tout en précisant qu'il fallait faire la distinction entre protestations et émeutes violentes.