Les effets recherchés sont l'euphorie, le plaisir décuplé, l'excitation sexuelle, l'endurance pour tenir dans le temps, les sexparties pouvant s'étirer sur plusieurs jours. Les produits comme le GHB-GBL ou la kétamine sont des relaxants, qui vont permettre des pratiques sexuelles plus complexes comme la pénétration anale ou le fist-fucking.
Plusieurs types de risques existent, avec tout d'abord ceux liés à la consommation de drogues. Un surdosage, comme avec le GHB-GBL : à fortes doses, il peut provoquer une dépression respiratoire et une perte de conscience, communément appelée "G-Hole" par les usagers.
Ces pertes de conscience peuvent aller jusqu'au coma profond et causer le décès.
Il y a aussi les risques liés à l'injection par intraveineuse, appelée "slam".
Sur la santé mentale et physique, des pratiques fréquentes entraînent une "fatigue intense avec des effets de déprime, d'anxiété, jusqu'à une décompensation psychiatrique dans les cas extrêmes, des personnes qui n'arrivent plus à aller au travail", souligne la sociologue.
Il faut aussi ajouter les dommages liés aux pratiques sexuelles à risques, avec des infections ou surinfection à l'hépatite C ou la récurrence d'autres maladies sexuellement transmissibles.
Enfin, les cathinones provoquent des troubles érectiles et l'impossibilité d'éjaculer.