Beaucoup tentent encore de casser le moule, comme "English Vinglish" (2012), qui a séduit en Inde et parmi les expatriés indiens, avant d’être doublé ou sous-titré dans 12 autres langues.
"Il y a des réalisateurs, des conteurs et des sujets qui peuvent voyager", affirme Pranad Kapadia, citant le réalisateur Sanjay Leela Bhansali ("Devdas", présenté à Cannes en 2002) comme quelqu’un qui plaît à la fois au public indien et aux amateurs d’art et essai occidentaux. Son dernier film "Gangubai Kathiawadi" a été présenté en première à la Berlinale en février.
La forte présence de l’Inde au Marché du film, qui referme ses portes mercredi, peut prendre du temps avant de se traduire en partenariats tangibles en dehors des principaux marchés indiens, dans le sud de l’Asie, et dans les États du Golfe, mais elle reste inestimable, affirme Kapadia.
Vous devez être là. Restez sur la piste de danse et c’est ainsi que vous rencontrerez quelqu’un.
L’actrice indienne Pooja Hegde, qui tourne quatre films par an et compte 20 millions de fans sur Instagram, a elle aussi de l’espoir. "Les choses changent. Le cinéma indien s’exporte", dit-elle à l’AFP.
Et la présence de nombreux acteurs indiens à Cannes — dont la superstar Deepika Padukone, membre du jury qui choisira la Palme d’or — fait la promotion de "la marque Inde", souligne-t-elle.