Champions League

Le Club de Bruges, si proche, mais tellement loin…

Le Club de Bruges, si proche, mais tellement loin…

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Qu’est ce qui est le plus frustrant en football ? Se faire ratatiner par un adversaire largement supérieur et ne pas voir le jour pendant 90 minutes ? Ou s’incliner d’une courte tête au terme d’un match globalement réussi mais lors duquel on a finalement dû lâcher en fin de match ? Probablement, un mélange des deux. Mélange de déception, de frustration et d’un douloureux sentiment d’infériorité manifeste.

C’est d’ailleurs sans doute avec ces sentiments-là plein la tête que les joueurs de Bruges sont rentrés se coucher mercredi soir après leur 8e de finale de Ligue des Champions (0-2). Parce que pendant plus d’une mi-temps, ils ont joué dans la même cour que ce Benfica en pleine bourre cette saison. Ou du moins, ils ont donné l’illusion de le faire.

Plus combatif qu’en championnat, plus audacieux, plus serein, conscient qu’il n’avait pas grand-chose à perdre, Bruges a crânement joué sa chance. Même si, disons le franchement, malgré une bonne 1e mi-temps, les Blauw&Zwart ne se sont quasiment rien créé, le but annulé de Dennis Odoi juste avant la pause n’étant finalement que l’arbre qui cachait la fôret (4 tirs en tout, 1 seul cadré).

Deux erreurs fatales à ce niveau-là

Sur une corde raide depuis le début du match, les Brugeois lâchent ensuite un peu de lest dès le début de la 2e mi-temps et, forcément, à ce niveau-là, c’est directement fatal. Jack Hendry crochète Gonçalo Ramos dans la surface ? Pénalty concrétisé (avec un peu de réussite) par Joao Mario. Ballon mal négocié par Björn Meijer ? But du break planté par David Neres.

En deux temps, trois mouvements, Bruges a mesuré l’écart qui le sépare encore du top niveau européen. Où tout va plus vite, où la moindre erreur se paie vraiment cash. À l’arrivée, les Brugeois n’ont évidemment pas à rougir de leur prestation. Ils n’ont pas été ridicules, loin de là. En conférence de presse, Scott Parker se disait même fier des automatismes qu’il commençait à voir.

Sauf qu’après une manche, Bruges est quasiment dos au mur. Battu de deux buts et dans l’obligation de créer l’exploit au retour. En terres portugaises, là où Benfica vient d’enquiller neuf victoires et un partage en dix matches de championnat. Mission périlleuse, pour ne pas dire impossible. Mais bon, en football, et a fortiori en Ligue des Champions, on n’est finalement à l’abri de rien. Aux Brugeois de jouer. En montrant idéalement la même mentalité qu’à l’aller mais en y ajoutant encore un peu plus d’audace offensive. En sont-ils capables ?

 

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