Qu’est ce qui est le plus frustrant en football ? Se faire ratatiner par un adversaire largement supérieur et ne pas voir le jour pendant 90 minutes ? Ou s’incliner d’une courte tête au terme d’un match globalement réussi mais lors duquel on a finalement dû lâcher en fin de match ? Probablement, un mélange des deux. Mélange de déception, de frustration et d’un douloureux sentiment d’infériorité manifeste.
C’est d’ailleurs sans doute avec ces sentiments-là plein la tête que les joueurs de Bruges sont rentrés se coucher mercredi soir après leur 8e de finale de Ligue des Champions (0-2). Parce que pendant plus d’une mi-temps, ils ont joué dans la même cour que ce Benfica en pleine bourre cette saison. Ou du moins, ils ont donné l’illusion de le faire.
Plus combatif qu’en championnat, plus audacieux, plus serein, conscient qu’il n’avait pas grand-chose à perdre, Bruges a crânement joué sa chance. Même si, disons le franchement, malgré une bonne 1e mi-temps, les Blauw&Zwart ne se sont quasiment rien créé, le but annulé de Dennis Odoi juste avant la pause n’étant finalement que l’arbre qui cachait la fôret (4 tirs en tout, 1 seul cadré).