Le commerce du luxe pour redorer Bruxelles

Yves Saint Laurent, dès l'été, aura sa boutique au Boulevard Waterloo. Et Panderai, marque italienne de montres de luxe, a ouvert la sienne rue Antoine Dansaert, dans le quartier Sainte-Catherine.

Brice Whittman est le gérant de Prosper- Horlogerie et Joaillerie de luxe. Nouvellement installé, il a observé qu'un renouvellement de génération de commerçants a bien lieu à Bruxelles, qui malheureusement reste très en-dessous de ce que les groupes attendent d'une capitale, comparé à Paris, Londres et New york. Sa Start-up s'est implantée dans le Triangle d'or, près du Kanal-Centre Pompidou et à côté de la Bourse. Pas de souci majeur de stationnement pour les clients: des parkings de 500 et 750 places sont disponibles à proximité. Brice est très optimiste sur l'avenir de sa boutique où il vend notamment des montres Panderai.

Ce sont des montres haut de gamme, d'une valeur de 4 800 à 450 000 euros. Il pense qu'il y a un marché à deux vitesses. C'est-à-dire que des clients achètent pour le plaisir de porter une montre de luxe, d'autres peuvent y voir un objet de valeur refuge, qu'on retrouve dans l'art contemporain ou les voitures de collection. Mais prudence: il n'y a que quelques marques et que quelques montres avec lesquelles la spéculation va fonctionner. Selon Brice, c'est une fausse bonne idée de croire que n'importe quelle montre va vous rapporter de l'argent.

Oubliez la crainte d'entrer dans la boutique de Brice ! Prosper mise sur l'accessibilité. "Il y a effectivement les codes induits du métier, comme les sas de sécurité", explique-t-il. L'accent est mis particulièrement sur l'accueil des clients, sur le temps passé à expliquer. C'est le métier de contact qui prime chez lui. Sans rechercher la vente à tout prix.

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