C'est au Conservatoire de Verviers que nous consacrons toute notre émission aujourd'hui.
Un rendez-vous qui s'inscrit dans le cadre de l’opération " trait d’union ", une initiative menée conjointement par toutes les antennes de la RTBF, à la suite des graves inondations survenues en juillet dernier.
On reproche volontiers aux médias de se désintéresser d’une crise, dès qu’une autre survient. Un désintérêt qui a tendance à donner l'illusion que la crise en question est résolue, alors qu'on sait pertinemment que c'est rarement le cas.
C’est précisément ce travers-là qu’a voulu éviter la RTBF en mettant sur pied cette opération " trait d’union ".
Depuis le mois de décembre, nos équipes sont retournées dans les communes sinistrées pour prendre des nouvelles de ses habitants, mais aussi de toutes les initiatives privées et publiques visant à recréer du lien social, économique et culturel.
C’est dans cette perspective que Musiq3 s’intéresse cette semaine au Conservatoire de Verviers, installé au cœur d’une ville où coule la Vesdre, elle, qui a tout emporté sur son passage les 14 et 15 juillet derniers
Qu’en est-il de la vie de ce Conservatoire de Verviers (ndlr. : son nom de "Conservatoire" est hérité du 19e siècle, mais il s'agit bien d'une Académie de Musique), une institution réputée depuis presque 150 ans pour son dynamisme, sa capacité d’innovation, mais aussi son excellence, dans une ville qui souffre en revanche d’une mauvaise réputation, singulièrement depuis le déclin industriel de la laine, amorcé dans les années 30, jusqu'à son extinction dans les années 50.
Comment cette institution a-t-elle traversé cette crise, et celles (économiques) qui ont précédé ?
Quelles sont ses difficultés aujourd’hui, mais aussi bien sûr ses perspectives d’avenir ?