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Le convoi d’aide aux Ukrainiens réfugiés est arrivé à Cracovie (Pologne)

© Patrick Willems

Mise à jour 21h00 :

Le convoi d’aide envoyé par l’asbl Agora est arrivé à Cracovie un peu après 20h30 ce vendredi soir. "On a été super bien accueillis" raconte l’organisateur. "Ils nous attendaient depuis longtemps. On s’est excusés. Ils nous ont répondu que l’essentiel était d’être là.

Maintenant, on transvase les marchandises de nos camionnettes vers des camionnettes qui vont directement partir vers la frontière avec le matériel. Ce matériel qui part tout de suite, ce sont des médicaments, du matériel de premiers soins et des produits d’hygiène pour les dames.

Ce soir nous dormirons à l’hôtel et ce samedi, notre contact polonais veut nous montrer un centre d’accueil pour les réfugiés. Tous les véhicules ne repartiront pas ensemble. Certains repartiront plus tard, mais nous devons reprendre la route fin d’après-midi ce samedi pour être rentrés dimanche et être capables d’aller travailler lundi."

Mise à jour 19h00 :
Les bouchons autoroutiers ont encore retardé le convoi d’aide organisé à Visé et qui a démarré ce vendredi matin de la région liégeoise pour la ville polonaise de Cracovie. L’arrivée est maintenant prévue aux alentours de 20h30.

"Notre convoi s’est divisé en trois" explique l’organisateur Patrick Willems. "Nous nous dirigeons vers trois lieux de distribution différents en fonction du chargement de nos véhicules. Trois véhicules se dirigent vers le musée de la Ville de Cracovie. Quatre autres roulent vers un monastère au pied du Wawel [la colline où se trouve le château royal de Cracovie]. Et on a un véhicule avec uniquement des couvertures qui va dans un centre d’accueil d’urgence pour les réfugiés."

Mise à jour 17h00 :
Le convoi de huit véhicules chargés de matériel à destination des réfugiés ukrainiens se trouve en Pologne, à deux heures de Cracovie. Quand nous avons pu joindre Patrick Willems, il faisait une pause sur une aire d’autoroute. "On a connu pas mal de bouchons. L’autoroute a même été fermée et des camionnettes ont été déviées. On s’est un peu perdus on s’est tous retrouvés une demi-heure plus tard et un peu plus loin. Là on vient de marquer une pause pour manger.

Nous venons de recevoir les destinations de tous nos véhicules. Deux vont partir vers la frontière ukrainienne directement ce soir. Les autres seront déchargés dans des centres à Cracovie."

"L’organisation est visétoise à l’origine" précise Patrick Willems, "mais des personnes de toute la province de Liège s’y sont agrégées. Sur dix points de collecte, un seul était à Visé et finalement, nous sommes minoritaires dans le convoi." Les Liégeois sont attendus à Cracovie par Magdalena Brhel : "il y a des Français qui sont venus hier, mais avec un seul véhicule. Ce convoi-ci est à ma connaissance le premier grand convoi d’aide venant de l’étranger qui est organisé."


Huit véhicules chargés à ras bord de matériel de première nécessité ont quitté la région liégeoise ce vendredi à 1h30 du matin. Direction : Cracovie dans le sud de la Pologne. Le matériel récolté depuis ce lundi doit être distribué aux réfugiés de la guerre d’Ukraine.

85 mètres cubes de dons

"Nous avons pris le volant au milieu de la nuit" explique le visétois Patrick Willems. Nous avons traversé toute l’Allemagne. Nous espérons arriver à Cracovie fin d’après midi, vers 17h30.
Nous sommes partis avec environ 85 mètres cubes de matériel. On a un véhicule rempli uniquement de langes, un autre de matériel pour bébés, une camionnette de couvertures, un camion de vêtements, un véhicule entier de peluches. Et nous avons encore une salle remplie de matériel tant nous avons été débordés par les dons.
Tout ce qui arrivait a été trié. On ne veut pas envoyer de choses abîmées. Tout a été plié et empaqueté par tailles, filles, garçons, avec des étiquettes en français et en polonais."

8000 euros de dons en argent

Les organisateurs du convoi ont reçu près de 8000 euros en argent pour payer l’essence pour aller jusqu’en Pologne, "les gens ont été très généreux, mais c’est beaucoup trop pour ce seul trajet. Ça permettra éventuellement d’en financer un deuxième, un conteneur ou un plus gros véhicule. Les gens ont aussi compris que faire voyager la marchandise depuis la Belgique n’est peut-être pas ce qu’il y a de mieux. On achète à deux fois le prix et il faut des véhicules pour tout déplacer." L’argent récolté pourra donc aussi, le cas échéant, servir à acheter en Pologne les biens à distribuer aux réfugiés ukrainiens.
Patrick Wilems raconte avoir rencontré sur sa route des convois allemands et français en route eux aussi pour la Pologne, chargés de biens de première nécessité.

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