C’est un chantier colossal d’une vingtaine de millions, largement subventionné par la région wallonne. Ce lundi, c’est d’abord une grue qui va être installée, et des ouvriers vont procéder au montage des échafaudages, deux opérations qui vont permettre de réaliser une surtoiture. Il faut en effet procéder à de délicats travaux de stabilisation et de remplacement de la charpente. Même si une étude sanitaire a déjà commencé, il faut poursuivre des investigations plus approfondies, et préalablement, se mettre à l’abri des précipitations.
Cette réhabilitation d’un élément majeur du patrimoine liégeois, menée par des spécialistes de renom, représente un véritable défi technologique : une première restauration, réalisée voici un demi-siècle, s’est contentée de combler les dégradations des parements par des briques de laitier : il faut à présent les retirer soigneusement, pour les remplacer par une maçonnerie en pierre.
Dans une deuxième phase, il est prévu de s’occuper des vitraux, et du mobilier qui a beaucoup souffert d’infiltrations d’eau. La collégiale devrait avoir retrouvé son éclat dans une demi-douzaine d’années.