Tendances Première

Le cours de géographie : pourquoi il est le lieu privilégié pour aborder les questions environnementales

Tendances Première: Les Tribus

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Le Forum des Jeunes a montré récemment que de nombreux étudiants ont envie que les questions climatiques et environnementales soient beaucoup plus abordées, de manière transversale, dans leur école. La Fédération des professeurs de géographie (FEGEPRO) est pleinement consciente du rôle privilégié du cours de géographie pour aborder les questions environnementales !

La Fédération des professeurs de géographie (FEGEPRO) n’a effectivement pas attendu la réflexion initiée par le Forum des Jeunes, ni le Pacte d’Excellence, ni les différentes réformes, pour intégrer les questions environnementales et les changements climatiques.

Depuis de nombreuses années, elle a mis en place toute une série d’éléments en lien avec ces questions au sein des cursus, tant en primaire qu’en secondaire. Elle oriente par ailleurs la plupart de ses publications dans ce sens.

"Nous nous sommes toujours préoccupés des enjeux de notre temps et nous avons le souci d’équiper les professeurs avec des séquences pédagogiques, des publications, une revue de presse, toutes sortes d’outils que nous espérons utiles pour l’enseignement", précise Anne Barthélemi, présidente de la FEGEPRO.

© Ariel Squelette via Getty Images

Apprentissage spiralaire et transversalité

Le cours de géographie est axé sur l’apprentissage spiralaire qui consiste à poser, au cours des différentes années d’enseignement, des bases qui vont progressivement pouvoir s’articuler entre elles, se complexifier, s’amplifier et s’ancrer dans le quotidien des enfants et des jeunes. C’est le lieu où l’on peut aborder ces questions de manière très transversale, sur de nombreux niveaux.

Les enjeux territoriaux, beaucoup abordés aujourd’hui en géographie, sont en lien avec ces enjeux environnementaux et climatiques. La FEGEPRO met donc à disposition des séquences pédagogiques pour le secondaire, qui abordent par exemple la question de l’homme face aux aléas là où il vit, les enjeux de mobilité au regard de son choix résidentiel à 30 ans, etc.

On y évoque par exemple la problématique de la Friche Josaphat à Bruxelles, avec la question de son aménagement ou de son maintien comme espace utile pour la biodiversité, comme lieu qui, en ville, sera propice au maintien d’un micro-climat.

Partir de ces réalités de terrain pour les relier aux connaissances est l’une des préoccupations de la FEGEPRO.

Des outils attendus !

Le site de la FEGEPRO, créé en 2014, est remis à jour régulièrement et les séquences pédagogiques sont consultées de façon telle que cela incite la FEGEPRO à poursuivre cette politique de publication pour ses membres, moyennant un abonnement très démocratique à destination des enseignants et des établissements scolaires.

Elle propose aussi une revue de presse qui notifie des cas concrets chaque jour, en sélectionnant l’information utile, pour permettre aux professeurs de géographie d’être vraiment en phase avec l’actualité.

Bien loin de l’atlas de papy !

L’une des caractéristiques de la génération Z est qu’ils sont tout à fait conscients de la globalisation des phénomènes, ce que les cours de géographie s’attachent clairement à mettre en avant.

"Nous sommes préoccupés par la mondialisation et par le fait de relier le local au global. Ce sur quoi nous pouvons nous appuyer vis-à-vis de cette génération Z, c’est qu’ils sont très intéressés par les outils numériques", observe Anne Barthélemi.

Et on peut dire que les cours de géographie les utilisent largement depuis longtemps, notamment via des outils cartographiques, des études géopolitiques ou en lien avec l’évolution du climat !

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