Du côté de la zone de Police Bruxelles-Ixelles, on explique qu’on est actuellement dans "une phase de sensibilisation". Elle a débuté le 15 octobre et s’achèvera le 31 octobre. "Donc, pour le moment, on est en phase réactive. Cela veut dire que quand il y a des appels de personne qui nous signalent des faits, on va sur place", explique Ilse Van de Keer, la porte-parole de la zone de Police Bruxelles-Ixelles.
Qui appelle la police ? "C’est soit des exploitants qui nous disent qu’ils ont un client qui n’a pas de Covid Safe Ticket et qui veut rentrer et ne veut pas partir. C’est aussi parfois des gens qui disent qu’il n’y a pas de contrôle à tel ou tel établissement", explique Ilse Van de Keer.
Sur base de ces appels, actuellement, la police se déplace. Généralement, explique Ilse Van de Keer, "les gens quittent sans problème", lorsqu’il s’agit de clients sans CST.
Jusqu’à présent, la police de Bruxelles-Ixelles a été appelée une douzaine de fois. Deux procès-verbaux ont été dressés.
A partir du 1er novembre, la police sera sur le terrain, "avec des patrouilles qui seront employées rien que pour aller contrôler les mesures et voir si les exploitants des différents établissements qui sont censés contrôler si tout le monde a bien le Covid Safe Ticket font le nécessaire", poursuit Ilse Van de Keer, la porte-parole de la zone de Police Bruxelles-Ixelles.
Les exploitants risquent une amende allant de 50 à 2500 euros. Les clients, eux, sont passibles d’une amende comprise entre 50 et 500 euros.