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Le CST : excessif et liberticide ?

Une manifestation a eu lieu à Liège le 9 octobre dernier contre la mise en application du Covid Safe Ticket en Wallonie.

© THOMAS MICHIELS - BELGA

Dès ce vendredi 15 octobre, tout Bruxellois de plus de 16 ans devra être en possession d’un Covid Safe Ticket (CST) s’il souhaite se rendre dans un établissement Horeca (sauf extérieur), une discothèque, un club de sport (hors du cadre scolaire), une foire commerciale, un événement culturel, festif et récréatif ou encore dans un bâtiment pour personne vulnérable. Pour accéder aux événements de masse (50 personnes en intérieur, 200 en extérieur), aux hôpitaux et aux maisons de repos par contre, les CST sont exigés dès 12 ans.

En Wallonie, la mise en application du CST devrait se faire entre le 15 octobre et le 1er novembre.

Et ni le sud du pays, ni la capitale ne devraient se séparer de ce pass avant le 31 janvier, "sauf si la couverture vaccinale et la situation épidémiologique atteignent des niveaux de performances des meilleures régions et pays d’Europe", indique-t-on au gouvernement wallon.

Selon la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, la vaccination a déjà commencé à augmenter. "En 10 jours, on a gagné 1% de personnes vaccinées, on a à peu près doublé le nombre de personnes inscrites. On est toujours environ à un tiers/50% de personnes en plus qui s’inscrivent par rapport à avant l’annonce du CST."

Pour rappel, il existe trois manières d’obtenir un CST : être vacciné complètement, avoir subi un test négatif ou être rétabli du Covid depuis moins de six mois.

Toute infraction sera soumise à une amende de 50 à 500 euros pour le contrevenant et de 50 à 2500 euros pour l’organisateur. Les autorités locales pourront également décider la fermeture administrative d’un établissement.

Des mouvements de désapprobation

Tous les Belges ne sont pas favorables à la mesure. Samedi 9 octobre, près d’un millier de personnes manifestaient sur la place Saint-Léonard à Liège contre l’application du CST en Wallonie. "On trouve le pass sanitaire complètement discriminatoire et anti-démocratique. Il transforme plusieurs secteurs de la société en acteurs de contrôle alors que ce n’est pas la mission, ni l’envie de ces personnes. Nous sommes les victimes et nous sommes les contrôlés. Nous n’avons pas été consultés et nous n’avons pas choisi", a expliqué à l’agence Belga Fabien Heuze, co-organisateur de la manifestation.

Ce pass est-il excessif et liberticide ? Qui le contrôle ? Où et à partir de quel âge faudrait-il l’imposer ? Devrait-il être obligatoire à l’école secondaire ? Les Belges accepteraient-ils de montrer leur carte d’identité à une autre personne qu’un policier ?

Pour en débattre sur le plateau de QR le débat, Sacha Daout reçoit Maxime Hardy (PS) (député wallon), David Leisterh (président du MR bruxellois), Ismael Zéroual (membre du collectif " Même pas peur "), Fabian Hermans (président de la Fédération Horeca Bruxelles), Astrid Van Impe (directrice du théâtre 140), Olivia Venet (présidente de la Ligue des droits Humains) et Marius Gilbert (épidémiologiste à l’ULB).

 

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