On dit souvent que le Diable se niche dans les détails qui sont parfois encombrants et souvent on fait semblant de ne pas les voir. C’est ce qui s’est passé avec l’industrie automobile. En étant le seul continent à interdire à horizon de 2035 la vente de moteurs thermiques sur le sol européen, les députés ont laissé (par mégarde ?) la porte grande ouverte aux marques chinoises pour vendre leurs voitures électriques aux Européens.
Carlos Tavares, le patron de Stellantis l’a plusieurs fois répété, c’est une erreur historique d’avoir tout misé sur l’électrique alors que d’autres formules peu polluantes existent et que le bilan des voitures électriques en matière de CO2 n’est pas aussi neutre qu’on veut nous le faire croire, ne serait-ce que pour la construction des batteries. Mais le plus surprenant encore, et c’est le Wall Street Journal qui le dévoile, c’est que le risque de piratage des voitures et des camions électriques est immense et ne fait pas la UNE de nos médias.
Le piratage potentiel de nos véhicules électriques est mis en avant par plusieurs experts en cybersécurité contactés par le Wall Street Journal. Nos voitures électriques sont bourrées de puces et de logiciels, qui d’une manière ou d’une autre contrôlent les batteries, les freins, et sont branchées quasi chaque jour sur une borne de recharge qui envoie et reçoit des flux d’informations.
Ce cocktail de données informatiques fait craindre à ces experts que les voitures électriques seront le futur terrain de jeu des pirates, des HACKERS. L’imagination de ces experts en cybersécurité n’a pas de borne, en cas de l’installation d’un logiciel malveillant sur plusieurs milliers ou millions de voitures électriques les bloquerait jusqu’à ce que les propriétaires de celles-ci paient une rançon...