Le parlement bruxellois a donné vendredi son feu vert au déploiement de la 5G en Région bruxelloise en autorisant une hausse limitée de la norme d’émissions actuelle pour pouvoir l’implanter. La limite autorisée est portée à 14,5 V/M. à l’extérieur et à 9,19 V/M. à l’intérieur en y intégrant les antennes radio et télévision, comme le prévoit l’ordonnance adoptée, à l’initiative du ministre de l’Environnement Alain Maron (Ecolo).
La majorité et le MR ont voté en faveur du projet d’ordonnance. Le reste de l’opposition s’est abstenue, tout comme Viviane Teitelbaum (MR), notamment pour déplorer, dans le chef de certains, le retard pris dans le processus légistique. Sa collègue libérale, Aurélie Czekalski s’est félicitée de ce que "la capitale de l’Union européenne entre enfin dans le 21e siècle, après une période extrêmement longue… L’arrivée de la 5G va donner un énorme coup de boost à la transition numérique et écologique des entreprises et des pouvoirs publics bruxellois mais aussi en termes d’emplois. Elle contribuera à attirer des investissements", a-t-elle souligné.
Le texte législatif confirme le principe d’une hausse limitée de la norme d’émissions des radiations non ionisantes dans le respect des principes de précaution et de standstill et dans le souci de protéger la santé de tous les Bruxellois. Il comprend également des obligations pour les opérateurs, qui visent à limiter les conséquences environnementales en termes d’énergie et de déchets liés à la 5G et à l’essor du numérique. Selon Alain Maron, le texte a tenu compte des principales recommandations de la commission délibérative mixte de citoyens et de parlementaires consacrée aux modalités de déploiement de cette technologie.