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Le procès des attentats de Bruxelles a démarré mercredi avec les instructions d’audience. Pendant ce face-à-face entre le juge et le prévenu, il y a des petites mains qui croquent les mimiques des intervenants au procès. Il s’agit des dessinateurs judiciaires. Parmi eux, il y a le binchois Martin Leroy. "J’ai déjà couvert pas mal de procès, alors je ne suis pas stressé", insiste-t-il d’emblée.
Envoyé spécial par l’agence Reuters pour croquer le portrait des accusés, il n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà couvert les procès Agusta-Dassault, András Pándy, les amants diaboliques, le procès Cools ou encore le procès Dutroux (ndlr, ce qui lui a valu plusieurs publications dans des journaux internationaux). La liste est longue et le voici confronté à un nouveau challenge à Bruxelles. "Cette fois-ci on a une place assise, ce n’est pas toujours le cas. Parfois on est debout ou accroupis. On ne réserve pas toujours une place aux dessinateurs. Avec la distance, ce n’est pas toujours facile. Parfois, je dois aussi travailler avec des jumelles", précise-t-il.