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Le docteur Mounir, un orthodontiste kickboxeur professionnel avec un cabinet dentaire pas comme les autres

Le docteur Mounir, un orthodontiste kickboxeur professionnel avec un cabinet dentaire pas comme les autres

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Mounir est un orthodontiste un peu différent des autres. Tout comme son cabinet dentaire. Son parcours de vie pour arriver à son métier a été semé d’embûches. Mais aujourd’hui, il est devenu chirurgien-dentiste spécialisé en orthodontie, mais aussi kickboxeur professionnel.

Aller chez le dentiste quand on est enfant, ce n’est pas toujours facile. Pourtant, il existe un cabinet où tout est fait pour diminuer le stress chez le patient. "Les enfants sont dans un rêve complet quand ils viennent ici. On oublie le stress d’être chez le dentiste parce que chez le dentiste, ça fait peur. Les blouses blanches, l’odeur des produits et la froideur d’un dentiste, ça fait peur", commence par nous expliquer le docteur Mounir.

Beaucoup de gens me disent, Mounir tu es un fou, tu répares les dents, mais tu casses les dents en même temps.

D’autant plus que cet orthodontiste n’est pas tout à fait comme les autres. "Je suis aussi kickboxeur professionnel. Je fais des combats un peu partout en Europe. C’est quelque chose d’assez étrange, mais c’est comme ça. J’adore, c’est ça ma passion dans les deux cas. Beaucoup de gens me disent, Mounir tu es un fou, tu répares les dents, mais tu casses les dents en même temps. On me l’a sortie je ne sais plus combien de fois celle-là."

Un parcours semé d’embûches

Avant de devenir orthodontiste, le docteur Mounir a connu pas mal d’échecs. "Je viens des banlieues parisiennes, des cités. Et j’ai toujours cru en ce que je voulais. Mais, je n’ai vécu que des échecs. J’ai raté ma première scientifique, puis j’ai raté mon baccalauréat. Ensuite, j’ai raté ma première année de médecine et j’ai redoublé ma deuxième année. Et quand j’ai voulu m’inscrire en Belgique, on m’a dit : " Voilà, vous avez donné votre dossier le 16 juillet, il fallait le donner le 14 ". Année sabbatique. J’ai perdu cinq ans à redoubler pour pouvoir faire ce que je veux."

Mais à force de détermination, il est enfin arrivé à ses fins. "Car j’ai cru en moi, mais j’ai dû sortir du système. J’ai dû carrément changer de pays pour que je puisse faire ce que je veux et ce que j’aime. Donc en fait, mon message, c’est la détermination. Il faut être déterminé et il ne faut surtout pas côtoyer les gens qui sont négatifs. J’étais déterminé à vouloir devenir chirurgien-dentiste et faire ma spécialité en tant qu’orthodontiste."

Un cabinet dentaire pas comme les autres

Avec son diplôme en mains, Mounir n’a plus qu’à ouvrir son cabinet d’orthodontie. Et encore une fois, il ne veut pas faire comme tout le monde.

"Quand je suis parti aux États-Unis faire ma spécialisation en orthodontie, j’ai visité des cabinets qui étaient à thèmes. Il y avait des vaisseaux spatiaux, des gares de trains… Mais j’ai trouvé que c’était très enfantin, très gamin. Je me suis dit, on va créer carrément un film d’action au cabinet. Et c’est la raison pour laquelle j’ai pensé à enlever le stress par un effet, qu’on appelle "woaw". J’ai pensé à ce dont je suis fan en premier : les dinosaures car ça regroupe plein de monde. Ça regroupe les enfants, les adultes et c’est un domaine qui ne meurt jamais", rajoute l’orthodontiste.

Le but donc, c’est d’enlever tout ce qui est néfaste. "Oui, notamment les blouses sont bleu marine et il n’y a pas d’odeur de produits dentaires, mais des odeurs d’huiles essentielles. Tout ça participe à cet univers qui enlève le stress aux patients et surtout aux enfants qui viennent au cabinet. Du coup, quand les enfants viennent comme ça avec un esprit qui est très jovial, on peut faire ce qu’on veut. On peut les soigner tranquillement, ils vont ouvrir leur bouche et ne vont pas la fermer avec leurs mains. Il y a plein de choses qu’on arrive à faire grâce à cet univers qui est complètement fantastique."

Si le cabinet est déjà bien travaillé niveau ambiance, le docteur Mounir ne veut pas s’arrêter en si bon chemin : "Mon rêve ultime ? C’est de construire plein d’univers fantastiques. J’ai envie que le patient, quand il est sur le site internet, il se dise : " Maman, je veux l’univers de la galaxie ", ou bien " je veux l’univers des dinosaures ", ou encore " je veux l’univers des Avengers ou des superhéros, l’univers des mangas… " En fait, je veux que le patient ou bien les parents des patients puissent choisir l’univers dans lequel l’enfant veut être. Ça, ce serait vraiment un rêve."

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