Crise, nous sommes en période de transition et pas de crise ponctuelle, retour de l'État édredon
Chronique Économique
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L’égoïsme national : il n’est peut-être pas volontaire, mais en entendant la principale devise mondiale, qui tire donc son épingle du jeu de cette horrible guerre en Ukraine, c’est clairement le dollar.
Je dirais même le roi dollar, car le billet vert a grimpé par rapport à l’euro, au yen japonais, à la livre sterling ou yen chinois, et même au franc suisse. Le Dollar est la valeur refuge suprême. Il le faut donc d’autant plus facilement que les États-Unis ont été les premiers à remonter leurs taux d’intérêt et donc mettre son argent. De l’aveu même de Jason Furman, un ex-conseiller d’Obama, les États-Unis sont tout simplement en train d’exporter l’inflation américaine. En Europe, comme l’euro affaibli par rapport au dollar. Tous nos produits importés coûtent évidemment plus cher et donc cela alimente l’inflation en Europe. Au jeu d’échecs, les Russes et les Saoudiens se sont en quelque sorte mis d’accord pour faire remonter les prix du pétrole. Le cartel des pays exportateurs de pétrole, donc l’Opep, plus quelques pays, a donc baissé sa production pour faire remonter les cours du baril. Les Américains et les Européens voudraient plafonner les cours du pétrole russe. Mais le cartel des pays exportateurs ne veut pas qu’un consortium des acheteurs de pétrole se forme sous l’influence des États-Unis.
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